Dark Oldae
Partie IV
Chapitre V: La bataille d'Ariana [-3653]
D'une adroite esquive, le Sith évita les tirs des fantassins qui s'avançaient vers lui, avant de leur lancer son double sabre qu'il dirigea à l'aide de la force. La double lame tournoya dans les airs dans un léger sifflement, comme un boomerang fendant le vent, et réalisa une subtile courbe qui frappa un à un les six soldats. Les cibles de la lame du Sith tombèrent immédiatement, morts dès l'instant où les lames cramoisies avaient fendu leurs armures et tranché leur chair pour y laisser de profonds sillages noirs.
Deux tireurs embusqués étaient placés sur l'un des balcons des grands bâtiments du centre-ville qui longeaient les grandes rues dallées, devenues plus fines et plus sinueuses que le grand boulevard mais bien plus grandes que les petites ruelles coupes gorges des faubourgs. Triangulaire, le centre d'Ariana présentait des grands bâtiments vrillés d'un marron terreux qui rétrécissaient au fur et à mesure que l'on s'avançait dans le centre où les bâtiments ne devaient plus faire que trois ou quatre étages. Le centre-ville était à l'image de l'artère principale et contrastait avec les pavillons miteux des faubourgs et des quartiers ouvriers. Bien plus luxueux, les bâtiments arboraient des balcons fleuris et des banderoles à l'effigie du culte du père gris, une sorte de personnage aux traits grossiers avec une longue barbe grise et dont le haut du visage était dissimulé par une capuche grise rappelant une toile de jute, le tout dessiné sur un fond bleu foncé. Ces banderoles n'étaient arborées que sur les lieux de culte lors de la plus grande partie de l'année mais les croyants les accrochaient à leur fenêtres ou leurs balcons pendant les cinq fêtes religieuses annuelles. Puisque l'hiver arrivait, les banderoles devaient avoir été sorties pour célébrer la fête du solstice d'hiver qui était la première fête de l'année, appelée la fête de la "donation" pendant laquelle le clergé local voyait ses coffres se remplir des dons des fidèles. La légende disait que le père gris, un vieillard dont personne ne connaissait la véritable identité probablement parce qu'il n'avait jamais existé, avait traversé le blizzard de l'hiver pour aller sauver un jeune garçon perdu dans les montagnes à l'est de la ville. Le jeune garçon, un certain Telemac d'Enr, serait ensuite devenu le disciple du père gris, lequel lui aurait dispensé son savoir pendant vingt longues années dans les forêts de Carpente, à une quarantaine de kilomètres au nord d'Ariana, maintenant devenu un lieu saint. A la mort du vieil homme, Telemac serait retourné à la civilisation pour dispenser les enseignements de son mentor, donnant naissance au culte du père gris.
Sur les extrémités du centre-ville, là où les grandes tours pointues étaient les plus hautes, des centaines de boutiques occupaient les premiers étages des immeubles vrillés. Plus on s'approchait du centre et plus les grandes tours laissaient places à des demeures plus petites et à de grands parcs naturels magnifiquement entretenu par les donations du culte du père gris.
Tout au centre d'Ariana, il y avait une grande place où devait se tenir le grand marché de la capitale chaque matin. Entourée par des résidences dont les façades donnaient vers la place, cette dernière était accessible par cinq rues, formant une étoile. Au centre, une grande statue du père gris, tout de gris vêtu, baissait humblement la tête en signe de rédemption, premier précepte du culte à son image.
L'un des tireurs décocha un tir qui toucha un mandalorien à la poitrine. Ce dernier tomba à la renverse à l'impact mais ne semblait pas avoir été blessé, l'armure avait dû encaisser le coup. Oldae se retourna vers les deux embusqués et, d'un rapide mouvement de main, décrocha le balcon de la façade. La structure s'écrasa sur le sol avec ses deux occupants, morts sur le coup dans l'effondrement.
La place centrale était à une soixantaine de mètres, Oldae pouvait voir les barrages qui tenaient la fin des cinq rues être mis à rude épreuve par les blindés de la coalition. Le QG républicain était là-bas, dans les bâtiments donnant sur la place. L'endroit le plus sur de la ville. Sur les toits des dernières résidences, des DCA dardaient leurs canons vers le ciel pour cueillir tous les chasseurs un peu trop impétueux. Dans une trentaines de minutes, ces batteries anti-aériennes ne seraient plus, les troupes du seigneur noir avaient entièrement encerclé la place centrale et nettoyaient les ruelles une à une avant d'investir les bâtiments et d'y tuer leurs résidents, civils comme militaires.
La première DCA ne tarda pas à exploser après qu'un groupe d'assaut soit parvenu à y poser une charge explosive et une deuxième explosa quelques instants plus tard d'une roquette bien placée. Il n'en restait plus que trois avant que les transporteurs aériens puissent lâcher les troupes du général Me'il pour prendre la place de l'intérieure et, trente minutes plus tard, les trois autres batteries avaient été détruites, libérant l'espace aérien. Oldae saisit son communicateur et composa le canal de transmission général.
- Les DCA sont tombées, lancez les parachutistes, attaque généralisée.
Oldae n'attendit pas de réponse et s'élança vers la barricade dans la rue dans laquelle il se tenait. Huit de ses hommes lui emboitèrent le pas et le petit groupe chargea la position républicaine bientôt rejoins par une vingtaine d'impériaux et de mandalorians supplémentaires. Les défenseurs, une dizaines d'hommes en armures légères, mirent en joue les assaillants et se préparèrent à ouvrir le feu dès que le coalisés seraient à distance favorable pour être pulvérisés. Oldae ne leur en laissa pas le temps, tout en continuant sa course, il forma une sphère de poudre noire au-dessus de lui et la propulsa sur les défenseurs. Les flammes fauchèrent les soldats retranchés derrière la solide barricade, les tuants sur le coup, et ouvrant la voie aux assaillants qui investir la place. Avec plus de cinquante hommes derrière lui et un marcheur léger de combat le Sith déboula dans la place.
Face à lui, une soixantaine d'hommes, armes braquées vers les assaillants, chargèrent en ouvrant le feu. Oldae para les tirs ennemis alors que des soldats autour de lui se faisaient faucher par les balles tout en continuant leur charge. Le marcheur se révéla d'une utilité précieuse. Avec ses batteries, il dut envoyer pas moins de quinze républicains dans l'autre monde avant que la mêlée ne commence.
Les deux armées ne tardèrent pas à se rencontrer et se fracassèrent l'une contre l'autre. Rapidement, les armes à feu passèrent le flambeau aux armes de corps à corps, plus efficace dans une mêlée, et le sang ne tarda pas à imbiber les dalles de la place du marché, sous le regard humble du père gris.
Très vite, le combat tourna en l'avantage des coalisés. Les mandalorians n'avaient pas leurs égaux pour combattre aux corps à corps, ils taillaient les rangs des défenseurs à une vitesse impressionnante, tels des bersekers assoiffés par le sang. Pour chaque mandalorian tué, trois républicains suivaient dans le tombe.
Les deux armées ne cessaient de se grossir de chaque côtés alors que les renforts venaient compléter le mêlée et que les cadavres s'entassaient sur le sol sous la douce symphonie de cris et du bruit des lames qui tranchaient la chair. Les masses blanches et noires devenaient de plus en plus denses alors que la furie des combats envahissaient l'air déjà saturé par l'odeur de la fumée et du sang. Les renforts républicains qui venaient du reste du marché ne changeraient pas grande chose à la tournure de la bataille. Deux nouvelles rues avaient cédé, laissant des vagues de fantassins coalisés se répandre sur la place du père gris.
Oldae ne compta pas le nombre d'hommes qu'il tua pendant cette bataille se contentant de tailler et de foudroyer tout ce qui ressemblait de près ou de loin à des soldats républicains. La lame double était une arme terrifiante dans un combat de mêlé, un combattant expert en son maniement pouvait réaliser des ravages à lui seul, même dans des rangs organisés. Il sentait l'ivresse du combat l'envahir, le dominer, lui dicter sa conduite. Il sentait sa nature de Sith reprendre le pas, le sang la nourrissait, la rendait plus forte. La mort, elle la réveillait, la faisait sortir du long sommeil dans laquelle elle était plongée depuis la fin de la grande guerre galactique. Les duels ne procuraient pas une telle sensation, tout du moins la majorité d'entre eux. Le sang du Sith s'était remis à bouillir contre Dark Maratan mais là, il rentrait en ébullition. Il n'avait envi que d'une seule chose actuellement, tuer.
Un soldat tenta de le toucher à la gorge avec sa lance. Le malheureux finit avec les deux mains tranchées et décapité avant d'être projeté d'une puissante vague de force qui emporta quatre des ses comparis avec lui. Un républicain mit en joue Oldae. Ce dernier, d'un mouvement de main, lui arracha l'arme des mains, la saisit et ouvrit le feu à plusieurs reprises, abattant le porteur d'origine et deux autres soldats. Un habile fantassin tenta une suite de coups rapides que le Sith se contenta d'esquiver, en fauchant entre deux esquives un nouvel assaillant au niveau du buste. Lassé, Oldae s'arrêta net et, d'un rapide tournoiement de sabre, il trancha le bras de son assaillant avant de le foudroyer, lui et ses deux camardes qui tentèrent de lui porter aide.
Le Sith devait avoir laissé une quarantaine de cadavres derrière lui en quelques minutes de combat. Les défenseurs ne pouvaient rien faire, c'était à peine si leurs armes ne faisaient pas juste office de figuration. A chaque coup, plusieurs hommes tombaient. Le massacre devenait tel que tout autour du Sith, un cercle de plus en plus large se formait, couvert des corps des défenseurs. Voyant un cercle se former autour de lui, Oldae s'élança dans la mêlée pour éviter d'être encerclé.
Pris dans l'ardeur des combats, Oldae ne s'aperçut même pas qu'il se trouvait au coeur des lignes ennemies, seul, entouré par des centaines d'ennemis. Un républicain tenta de le toucher avec une lame mais le malheureux perdit sa tête. Le Sith envoya deux autres hommes dans l'autre monde d'un coup rapide avant de planter sa lame dans la gorge d'un assaillant qui voulait le prendre par derrière.
Non loin de lui, Oldae aperçut le général Me'il abattre un républicain d'une puissante fente avant de trancher la gorge d'un autre ennemi avec un couteau. Beaucoup de parachutistes étaient déjà morts mais ils commençaient à se regrouper laissant derrière eux un sillage de cadavres et de grands trous vides dans l'armée républicaine. La bataille était gagnée, dans peu de temps, la débâcle serait totale.
Oldae esquiva un tir de blaster, attira le tireur jusqu'à lui et lui planta la lame dans le torse avant de laisser retomber le corps sur le sol. Il se préparait à rejoindre Me'il lorsqu'il sentit une présence caractéristique non loin de lui. Le genre de présence qu'il connaissait par coeur. Dès leur plus jeune âge, les Sith apprenaient à les remarquer et à tuer leurs possesseurs. Dire qu'ils vivaient pour cette funeste oeuvre ne serait probablement pas mentir complètement. Il y avait un Jedi chez les républicains. Ca devait être le commandant ennemi, ce qui expliquait la stratégie employée avec les marcheurs. Oldae sonda les rangs républicains et trouva la position précise de son ennemi. Une sueur froide lui traversa l'échine quand il sentit le Jedi non loin du général mandalorian.
Le Sith s'élança immédiatement pour intercepter le Jedi, décapita un ennemi sans s'arrêter mais manqua de se faire faucher par les tirs d'un canon rotatif. Le Sith esquiva d'une roulade sur le côté, les balles explosant tout autour de lui. A peine eut-il repris ses appuis qu'il fut la cible d'une roquette. Il dressa une barrière et le missile explosa sur la barrière sans le toucher. Ce dernier profita de l'attente du tireur pour lui arracher l'arme à l'aide de la force et de lui lancer une éclair qui le cueillit à la poitrine.
Mais lorsqu'il se releva, Oldae s'aperçut qu'il était encerclé. Les rangs républicains s'étaient écartés pour l'empêcher d'utiliser son sabre double dans toute sa redouté. La quinze d'hommes qui l'encerclaient avaient leurs armes de braquer sur lui. Leur armures lourdes, leurs casques renforcés et les armes qu'ils portaient témoignaient de leur rôle. Ces mecs là savaient tuer des Sith, ils en avaient probablement déjà tué, des membres des forces spéciales républicaines, des vétérans de la grande guerre.
Oldae jeta un coup d'oeil à l'endroit où était Me'il et ne fut pas surpris de voir le général être abattu d'un shiak (fente des Jedi visant tuer l'adversaire) par le Jedi. C'était ce dernier qui avait dû envoyer les forces spéciales pour s'occuper du Sith. Sa pression spirituelle n'était pas celle d'un chevalier mais d'un maître. Oldae ne parvenait pas à voir son visage, la capuche du maitre était dépliée sur sa tête. Le Jedi retira sa lame du corps du général, mort sur le coup et s'écria d'une voix grave "Tuez-le".
Le seigneur noir ne ressentait pas la moindre peur chez les gars qui l'entouraient. Des soldats professionnels, le genre de soldats dangereux dont il fallait se méfier. Le Sith ne tenta pas l'héroïsme, d'un mouvement de l'index droit, ses deux dernières pochettes de poudre noire se vidèrent et un cercle noir se forma autour de lui. Les républicains reculèrent d'un pas et s'apprêtèrent à ouvrir le feu, mais trop tard. D'un claquement de doigt, le cercle s'écarta subitement et s'enflamma. Une énorme explosion, d'une puissante équivalente à une dizaines de grenades, faucha toutes les personnes situées autour du Sith. Les forces spéciales furent avalés par le flammes comme une trentaine d'hommes autour d'eux, et une autre dizaine fut soufflée par l'explosion, laissant une cercle noir autour du sorcier Sith.
Le Jedi fut pris dans le souffle de l'explosion mais eut le réflexe de se protéger à l'aide d'une barrière de force. L'explosion avait momentanément mis fin au combat et beaucoup d'hommes s'étaient retournés pour voir la source d'explosion qui avait laissé une trentaine de cadavres sur le sol, la plupart dans un triste état, et de nombreux blessés.
Rien ne filtrait du nuage de poussière d'où venait l'explosion. Les soldats et le Jedi ignoraient sil y avait encore quelqu'un en vie la dedans. Le Jedi se rendit rapidement compte que c'était le cas et les autres soldats aussi lorsqu'ils sentirent des gouttes de sueur perler sur leur front et leurs membres se mettre à trembler. Une peur irrationnelle prit forme dans le coeur des soldats républicains. Aucune raison particulière juste une source au coeur de la fumée. Le maître Jedi connaissait l'origine de cette peur qui s'emparait progressivement de lui et de ses hommes. L'aura de peur, l'art des maîtres de la peur Sith.
Oldae avait laissé sa pression spirituelle se répandre sur la place, laissant l'aura de peur se distiller dans le coeur de ses ennemis. Le Jedi n'était pas loin, à quelques mètres devant lui. Il parvenait à flairer la peur du Jedi, même en essayant de la contenir, l'aura de peur faisait toujours bonne oeuvre. Le maitre le savait et il essayait seulement d'en limiter les effets pour ne pas être handicaper pendant le combat.
Le Sith lança un puissant éclair qui fendit le nuage de fumée vers le maitre Jedi qui détourna l'éclair d'une puissante rotation du sabre, habilement soutenue par la force. Le Sith n'attendit pas et se projeta dans les airs, double lame tirée. Il abattit son sabre à l'endroit où était le Jedi mais la lame rencontra le sol. Le Jedi réussit à éviter le coup d'une rapide esquive mais Oldae se redressa immédiatement et attaqua son adversaire en relevant sa lame inférieure, laissant un profond sillon rougeoyant dans le sol. Le Jedi détourna le coup du Sith et entreprit de bloquer les coups suivants en observant un strict Soresu. Le Soresu était la troisième forme du maniement du sabre laser et considérée, à raison, comme la forme défensive par excellence des Jedi.
Rapidement, malgré la forme défensive, le Sith prit l'ascendant, brisa la garde de son adversaire et le cueillit à la poitrine d'un coup de pied, le projetant à plusieurs mètres. Le Jedi exécuta une pirouette pour se réceptionner souplement. Il regarda le Sith puis ne le voyant pas bouger, laissa retomber sa capuche et retira sa cape qu'il laissa retomber sur le sol. Le maître Jedi était un Zabrak d'une trentaine voir d'une quarantaine d'années à la peau d'un beige foncé. Contrairement à beaucoup de ses congères, il ne portait pas de cheveux l'arrière du crâne et seules ses cornes ornaient fièrement son visage.
- Je suis le seigneur noir des Sith Dark Oldae, inquisiteur et ancien apprenti de Dark Thanaton, membre du conseil noir et gardien du savoir ancien, se présenta Oldae en inclinant le visage en guise de respect pour celui qui avait survécu au premier échange.
Les yeux du Jedi sourcillèrent légèrement de surprises mais il n'en laissa rien paraître.
- Je suis le maître Jedi Dacian Mark, le salua à son tour le Jedi.
Les deux hommes se regardèrent un moment et s'élancèrent l'un vers l'autre. Le combat ne dura pas très longtemps, le Jedi n'était pas de taille face au Sith et l'aura de peur ralentissait ses mouvements, assurant une victoire rapide à Oldae. Le Jedi avait dû le savoir depuis le premier échange, si ce n'était même avant, mais il n'avait pas fui, fidèle aux préceptes de son ordre et à l'honneur de son titre. Après quelques instants d'échange, Oldae détourna la lame de son adversaire en faisant tournoyer sa lame et frappa d'un large coup montant qui toucha le maître de la ceinture à l'épaule, le tuant sur le coup. Le corps du Jedi s'écroula sans vie sur le sol dallé d'Ariana, signant la fin de la bataille de Garos IV et la victoire de la coalition.
Tout autour de lui, Oldae put apercevoir que la bataille était gagnée, les dernières forces républicains furent massacrées soit en tentant de résister soit en tentant de fuir et le Sith ne tarda pas à être rejoins par Dark Ebelion.
- Je vous laisse vous occuper d'éliminer les dernières poches de résistance, Dark Ebelion, ordonna Oldae à son assassin. Vous prenez le commandement, rapatriiez nos blessés et veillez à séparer les corps de nos hommes de ceux des républicains.
- A vos ordres, mon seigneur, approuva le Folh de sa voie aigüe. Que faisons-nous des soldats républicains ?
- Rassemblez les dans une fausse commune et brûler leurs corps. Veillez à faire dire quelques mots pour eux.
- Et pour les prisonniers ?
- Pas de prisonniers.
Oldae rangea son sabre, accorda un dernier regard à Dacian Mark puis s'éloigna. Il déambula sur le champ de bataille sans savoir vraiment où il allait pendant un petit moment. Beaucoup d'hommes étaient encore morts aujourd'hui. La bataille d'Ariana avait vu la mort du capitane Lafay et du général Me'il et probablement d'un bon millier d'hommes avec eux.
Alors qu'il cachait sans savoir où aller, un soldat vint prévenir le seigneur Sith qu'un message lui était parvenu pendant les combats.
- Mon seigneur, le seigneur Erebus a tenté de vous joindre pendant les combats, dit le soldat.
- Bien, je me rends immédiatement au camp pour le contacter, approuva le Sith.