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 Dreshdae

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Dark Plagueis Le Sage
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Dark Plagueis Le Sage


Faction : Second Empire Sith
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MessageSujet: Dreshdae   Dreshdae Icon_minitimeSam 14 Mai - 19:15


Dreshdae

Dreshdae est la seule véritable ville de Korriban et fait office de capitale planétaire.
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Dark Plagueis Le Sage
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MessageSujet: Re: Dreshdae   Dreshdae Icon_minitimeSam 26 Nov - 18:34



Dark Oldae



Dreshdae Lord_sith_by_bdraw2012-d8muiwt

Partie III

Chapitre L: Le spécialiste des sabres

Dreshdae était la seule véritable ville de Korriban, et en faisait par conséquent, par défaut, office de capitale planétaire. Là, rien avoir avec les imposants édifices de pierre jaune et beige, les sculptures des anciens guerriers et les fresques des artistes Sith du premier empire, seuls de vieux bâtiments de dur-acier et de fer. L'occupation républicaine avait été dure pour Korriban, les vestiges des anciens seigneurs Sith avaient fait l'objet d'une méticuleuse purge afin d'enfouir dans les limbes du passé les souvenirs des guerriers barbares qui avaient terrorisé l'ordre Jedi et sa petite protégée. Les locaux avaient été forcées de rebâtir de nouvelles villes à partir du peu de technologies et de ressources qu'ils avaient à leur disposition, autrement dit quasiment rien.
La capitale Koribienne était composée de grands bâtiments, circulaires pour la majorité, tantôt gris tantôt jaune oxydé, séparés par de larges allées de sables pour permettre le passage des speeders. Elle n'évoquait en rien la grandeur du peuple Sith, seulement une profonde déchéance morale et spirituelle. Les Sith et les peaux rouges se comptaient d'ailleurs sur les doigts de la main dans les rues, la majorité des bons citoyens de la capitale étaient des chasseurs de primes, des vendeurs d'esclaves ou des criminels en exil. Contrairement à l'idée trop fortement répandue dans les rues de Dromund Kaas par le service de propagande, habilement dirigé par le ministère des renseignements, les sangs purs n'étaient en fait que des hybrides issus des peaux rouges du premier empire et les humains qui s'étaient installés sur Korriban après la guerre de l'hyperespace. La seule chose que partageait encore les peaux rouges, faussement appelés "sangs-purs", avec leurs ancêtres, étaient une extraordinaire affinité avec la force. Par conséquent, les sangs-purs étaient peu à naitre dépourvus de la force, la majorité partait à travers l'empire après avoir été formée à l'académie de Korriban, ne s'abaissant pas à partager les rues des bouseux qui peuplaient Dreshdae.

Oldae et son petit groupe déambulèrent dans les grandes rues de la capitale pendant un moment avant de partir dans une petite ruelle adjacente à un grand boulevard. La ruelle était à l'image du reste de la ville, profondément sale ; des détritus tapissaient le sol crasseux tandis que des excrément et des restes de de mucus et de vomis s'empilaient derrière les poubelles, laissant flotter dans les airs une odeur pestilentielle. Afin d'éviter de partager encore longtemps l'air malsain, le petit groupe s'empressa de se diriger à l'autre bout de la ruelle pour entrer dans une petite boutique, dont le fronton arborait une pancarte branlante sur laquelle les grosses lettres n'étaient même plus lisibles à cause de la crasse.
Le Sith connaissait bien cet endroit, il faisait parti d'un des lieux les plus réputés de Dreshdae pour ceux qui savaient où chercher.
L'intérieur était à l'image de ce qu'on aurait pu imaginer en voyant le parvis de la boutique. Il s'agissait d'une petite bicoque poussiéreuse et basse de plafond. Sur les côtés de l'entrée, des piles de vieux lives usés s'empilaient sur des hauteurs dangereusement hautes qui menaçaient de s'écrouler à tout moment sur les visiteurs. En face du petit groupe, un comptoir en bois pourris, avec une baie vitrée, derrière lequel s'engageaient trois longues allées d'étagères remplies de boites. Oldae s'approcha du comptoir, aussitôt suivi de Styneth et son apprenti et put observer le contenu de la baie vitrée. Comme il s'y attendait, et que personne n'aurait pu deviné au vue de l'état douteux de la boutique, de magnifiques sabres laser étaient présentés sur de petits présentoirs de bois. Il y en avait de toutes les sortes sur la dizaine exposée. Oldae sentit les yeux de ces deux compagnons se mettent à briller à côté de lui. Et oui, car derrière cette boutique crasseuse, se cachait l'un des plus grands artisans de sabres laser du second empire Sith.
Sur le comptoir, une petite sonnette était présentée pour prévenir le maître des lieux qu'il avait des clients. Oldae appuya dessus et le petit didong retentit deux fois de suite. Après quelques instants d'attente, des grommellements se firent entendre de l'autre côté des rangées d'étagères et un vieux Lannik fit son apparition. Le petit humanoïde aux longues oreilles s'approcha du groupe dans une série de gémissements, ne cessant de se lamenter sur son âge avancé. Lorsqu'il fut devant le comptoir, le Lannik grimpa sur un promontoire pour se mettre à la hauteur de ses clients. Il était petit et particulièrement hideux. Une veille barbe mal travaillée, d'un gris délavée dessinait son visage oval comme une pastèque, ses deux yeux vers transpiraient la malice tandis qu'une de ces deux oreilles était amputée de moitié et que la deuxième avait une courbure anormale.

- Cela faisait longtemps, maître Duvalo, le salua Oldae.

- Tiens ne serais-ce pas l'apprenti de Thanaton. Comment c'était déjà, ahhh, Oldi... non... Oldayis... non plus, ahhh, ah oui, Oldae ! Oui, Oldae c'est ça ! Tu as bien grandi depuis ces paires d'années ! s'écria le Lannik.

- En effet, maître Duvalo. Je suis désolé de vous déranger mais j'ai besoin de mon service, expliqua le Sith.

Maître Duvalo n'était pas un Sith, c'était à peine si il savait ce qu'était la force. Le vieux Lannik était en réalité un artisan de sabres laser mais au-delà de créer des sabres, il les réparait et conseillait les jeunes apprentis dans le choix de leur futur arme. Il était une véritable légende dans le milieu, ses conseils étaient réputés comme parmi les meilleurs, et ses oeuvres étaient d'une très grande beauté. Chose intéressante, le Lannik ne fabriquait pas ses sabres pour les vendre mais seulement pour les exposer, il s'agissait ni plus ni moins de sabres incomplets puisqu'ils leur manquaient tous un cristal de force ; il avait fait le choix de ne pas vendre ses sabres car ils seraient susceptibles d'ôter la vie, ce qu'il considérait comme une injure à son art. La plus grande partie du travail de Duvalo était donc de réparer et d'améliorer les sabres de Sith ayant déjà passé l'épreuve ou de conseiller les apprentis qui, comme Leo, avaient impatience de créer leur propre sabre. Or pour créer un sabre, il ne suffisait pas avoir un cristal, il fallait les matériaux nécessaires, et surtout les bons matériaux. C'était le travail de l'artisan de trouver les bons matériaux, et dans ce domaine, le Lannik était un orfèvre. Cependant, Duvalo avait aussi une personnalité quelque peu... spéciale.

- Bien évidemment, ils ont tous besoin de moi. Encore hier, ils étaient deux ! Deux, tu m'entends ? Moi je dors quand ? J'ai 118 ans, je vais mourir avec vos conneries. Alors au début, oui c'était bien de faire des sabres, ouais c'était cool de voir des nouvelles têtes mais après 95 de travail, j'en ai ras le cul ! J'en ai la fleur au fiond !
De toute façon, vous avez tous besoin de moi, ahhh, ça oui. Même les conseillers noirs on besoin de moi, tu l'entends même ces tâches du conseil qui font les grands pendant leur profession. Et bah quand ils sont là, ils font plus les malins, c'est "maître Duvalo" ou va te faire foutre chez les câtins de Dreshdae.
Même toi le demi-grizzly de Anrel V, avec ton bras disproportionné et tes griffes de tapette. Tu auras besoin de moi, toi comme tous les autres, s'exclama l'artisan.

Voilà la personnalité de Duvalo. Particulière...

- Bon il est où l'ado boutonneux ? demanda le Lannik.

Oldae fit signe à Leo d'avancer vers le comptoir.

- Non de la sainte mère de Zigerria, vous allez les chercher où vos guerriers ? Bientôt vous allez aller les chercher dans le ventre de leur mère ? s'écria Duvalo avant de sauter sur son comptoir et de bondir à côté de Leo pour lui tourner autour. Vous savez qu'avant qu'il apprenne à magner une épée, il devrait apprendre à savoir magner sa bitte !! (rires sonores de l'artisan)
T'as pas une tête de guerrier, regardez-moi ça ! T'es frêle comme une brindille, ils vont te casser sur le champ batailles, tu vas te briser à la première rafale de vent ! On dirait un hapien, avec tes cheveux de fées. Ohhh, regardez-moi ces cheveux, blonds comme du blés. T'as des origines de célestes ? Hé je t'ai posé une question, bah oui à toi pas à ta mère, t'as des origines célestes ? (Leo hoche la tête négativement) Bien sur que non, t'es con ou quoi ? Ils sont tous entrain de bouffer les pissenlits à la racine ! s'écria le Lannik dans un rire sonore.

Le Lannik s'éloigna un peu avant de revenir trifouiller le garçon, d'une manière légèrement douteuse.

- Non non, t'as pas une tête de guerrier. T'es trop trognon pour tuer ! On aurait pu croire mon petit frère, mais j'ai pas de petit frère ! (nouveaux rires sonores)
Tu vas te faire tuer, vous allez tous vous faire tuer de toute façon. Les Jedi vont vous enculer correctement lorsqu'ils vont revenir ! Et là, là, vous ferez plus les malins ! Ah là non...
Vous savez pourquoi vous allez tous vous retrouvez dans un caveau humide trop petit pour toutes vos sales gueules ? C'est parce que vous êtes arrogants. Putain, qu'est ce que vous êtes arrogants, vous les Sith. Surtout les conseillers, "gna ana, je suis un seigneur machiavélique ! Mes pouvoirs ténébreux vont tous vous tuer pauvres bouseux gna gna, je suis maléfique gna gna " Et bah, sur Alderaan les seigneurs machiavéliques ils se sont faits trouer le cul par l'autre salope du conseil Jedi ! (rires sonores) Même le blanc-bec là, celui qui ressemble à une craie sur pattes ! Comment il s'appelle déjà ? A
hhh, misère j'ai la mémoire qui flanche... Malgus, oui Malgus c'est ça, bah même lui il s'est pris la branlé de sa vie ! (nouveaux rires sonores qui se terminent par un léger étranglement).

- Comme quoi je suis pas le premier à dire ça, s'étonna Styneth.

Le Lannik se retourna soudainement vers le capitaine et lui jeta un regard d'une profondeur insoupçonnable.

- Toi...Tu es d'accord avec moi la boîte de conserve ? Je t'ai mal jugé mon gars. Derrière ta gueule de mannitoue, il se cache un homme bien, je le sens, ahhh, putain ce que je le sens. Si tous les Sith étaient comme toi, ce veille ordre décati aurait peut-être une chance de survivre ! Je t'aime bien ! déclara Duvalo.

Leo regarda l'échange avec un mélange d'appréhension et d'amusement. Le Lannik semblait l'amuser par sa réthorique saugrenue. En revanche, l'artisan, lui, n'apprécia pas particulièrement le regard amusé de l'apprenti.

- Quoi ? T'as un problème ? C'est parce que je suis petit que tu me regardes comme ça ? Je ne te permets pas ! Tu crois que c'est parce que tu es plus grand que moi du haut de tes putains d'insignifiantes onze années que tu peux me regarder comme ça ? Je faisais des sabres et j'étais déjà une célébrité dans l'empire bien avant que tu sortes des couilles de ton père, alors ne me regarde pas avec condescende espèce de petit con prétentieux, ou je t'envoie dans le bordel de Karsen pour que tu lèches des culs et que tu ramasses des ordures ! s'écria l'artisan.

- Je pense que ça suffira maitre Duvalo, nous sommes pressés, venons-en aux faits, demanda Oldae ennuyé par la tournure de la conversation.

- Tu as raison, comme ça j'en aurai fini avec vous et je pourrais m'épargner le spectacle répugnant de vos gueules d'ahuris ! Je sais ce qu'il lui faut, je reviens ! approuva le Lannik.
Maître Duvalo s'éloigna du groupe et s'engouffra entre les grandes étagères de l'arrière boutique. Des injures se firent entendre en même temps que le bruit des boîtes qui tombent et du bois qui racle le sol se répandait dans la petite boutique de sabre.

- Pourquoi personne n'a encore tué ce lutin ? demanda Styneth, visiblement surpris.

- Les Lanniks font partis des pires êtres vivants de cette galaxie, ils ont un fort complexe de supériorité doublé d'une réthorique épatante, et maître Duvalo fait indéniablement parti des pires Lanniks de cette galaxie.
Mais pour répondre à votre question, non, personne n'a encore osé le tuer. Il est sous la protection du conseil noir, il dispose de l'immunité la plus totale, qui lui permet de faire et de dire tout ce qu'il désire. Vous avez dû remarquer qu'il lui manquait un bout d'oreille, c'est la punition qu'un Sith lui a infligé pour lui avoir parlé comme il l'a fait avec nous, expliqua Oldae.

- Ca ça m'étonne pas, s'amusa le capitaine.

- Le lendemain, le Sith en question a été retrouvé avec la tête séparée du reste du corps, et son sabre dans la vitrine de maître Duvalo. Personne ne peut s'en prendre à lui, pas même un conseiller noir, dit le Sith.

- Ah oui... Quand même... murmura Styneth.

Au même moment, le Lannik revint avec une boîte dans les mains qu'il posa sur son comptoir après avoir retrouvé sa place sur son promontoire.

- Tu as une petite corpulence mais tu seras souple et habile. Tu seras capable manier la lame double, cela te permettra d'utiliser toute ton adresse tout en parant à ton manque de force brute, expliqua le Lannik très sérieux tout à coup en avançant la boite vers Leo.

Le petit groupe s'approcha du comptoir pour voir le contenu de la boite, dans laquelle s'empilait des centaines de composants.

- Une lentille de duel d'Ossus et un émetteur de parade classe I, originale comme combinaison, dit Oldae.

- Les émetteurs de Phobium seront trop lourds pour lui, le classe I est le meilleur choix. La lentille de duel est une copie, elle permettra d'ajouter un tranchant non-négligeable à la résistance de l'émetteur de parade. J'ai choisi du Chanton pour augmenter la légèreté mais j'ai dû prendre de l'Hyperboride pour la bague magnétique stabilisatrice et l'embouchure anti-ondulation afin de parer à la chaleur que provoquera la lentille.
Ce sera un sabre classique mais efficace, il s'agit d'un assemblage classique pour les inquisiteurs, mêlant attaque et défense, expliqua l'artisan.

- Du diatum pour la cellule d'énergie ? demanda le Sith.

- Effectivement, c'est une valeur sûre, approuva l'orfèvre.

- Combien de cellules ? l'interrogea l'inquisiteur.

- Trois, deux de taille classique et une de petite taille, répondit le Lannik.

- Trois ? Mon sabre n'en a que deux, pourquoi lui en donner trois ?

- C'est fréquent lorsqu'on utilise des matériaux en acier pour le sabre, cela permet d'établir une lien durable et efficace entre les deux autres cellules. Votre sabre est fait à partir d'écailles d'Armadid noir, c'est un matériau très conductible pour la force.

Oldae fit volter son sabre devant lui. C'était un très bel ouvrage, entièrement noir et couvert de motifs taillés à même l'écaille d'Armadid.

- Ecailles d'Armadid, Phrik, lentille foudroyante Sith de Thor Madik et émetteur offensive de classe II de Medon Karsen. Un sabre magnifique, détailla Duvalo.

Toutes les personnes présentes regardèrent fixement le Lannik, impressionnés par ce qu'il venait de dire.

- Quoi ? Ne me regardez pas avec vos gueules de cutéreux consanguins, je me souviens de tous les sabres dont j'ai participé à la création. Que ma sage mère qui est morte depuis belle lurette m'en prenne pour témoin ! rétorqua l'artisan.

Le Lannik descendit de son promontoire et avança vers Leo avant de lui tendre le main.

- Que me veut-il ? demanda Leo à Oldae.

- Ton cristal, il doit être travaillé par un artisan avant d'être utilisé dans la confection du sabre. Actuellement, ton cristal est quasiment semblable à un cristal Jedi, pour qu'il puisse capter le côté obscur, il doit être travaillé par des artisans, répondit Oldae.

Le jeune garçon approuva et donna son cristal au Lannik.
Les cristaux Sith n'étaient pas très différents des cristaux Jedi avant d'être travaillés par un maître artisan. Pour qu'il puisse être complètement réceptif au côté obscur, le cristal devait suivre un processus complexe élaboré par des alchimistes Sith puis modernisé et adapté par les artisans afin de marquer leurs oeuvres de leur signature invisible. Un oeil expert pouvait aisément faire la différence entre deux sabres issus d'un artisan différent. Pour synthétiser ces cristaux considérés par les Sith comme supérieurs, les artisans utilisaient des fourneaux spéciaux et des secrets qui ont été transmis à partir de vieux holocrons puis améliorés au gré du temps et de l'évolution des pratiques. Ainsi, avec l'aide de la puissance du Côté Obscur, ils magnétisaient et changaient la structure moléculaire des matériaux. Cela donnai un cristal instable, déconseillé par les Jedi mais qui, une fois intégré à l'arme, donne un rayon très puissant.

- Eh, Francki, ramène ton cul ici espèce de boule de poils puante ! s'écria Duvalo.

Quelques instants après, un lourd battant en fer s'ouvrit au coeur de l'allée d'étagères centrale et un immense Togorien en sorti. Le fauve posa délicatement le battant avant de se diriger vers les clients en faisant attention de ne pas écraser les boites posées n'importe comment sur le sol.
Les Togoriens étaient des créatures impressionnantes, des êtres vivants humanoïdes proches des fauves et originaires de Togoria. Il s'agissait de très grands guerriers mais aussi d'artisans de premier ordre.
Le contraste fut saisissant lorsque Francki se retrouva à côté du Lannik. Deux fois plus grand et trois fois plus large, il était humoristique de voir comment Duvalo parler au Togorien alors que ce dernier aurait pu le tuer d'une simple claque.

- Regardez-moi ça, quand je pense que j'ai payé pour toi à Karsen, j'aurai mieux fait de te laisser crever comme esclave, comme ta putain de mère, l'injuria le lutin.

- Tais-toi donc vieillard rabougris ou je t'encastre contre le mur pour ne plus entendre tes conneries, lui rétorqua le Togorien de sa voix grave.

Le Lannik explosa de rires avant de s'étouffer. Toutes les personnes présentes crurent qu'il allait y passer, mais en fait non. Duvalo se tapa trois fois dans le sternum avant de cracher un immonde molard sur le vieux sol tout craquelé de sa boutique.

- Tiens, va t'occuper de ça, je te rejoins après, ordonna l'artisan tendant le cristal.

Francki prit avec une extreme délicatesse le cristal entre ses gros doigts poilus et s'éloigna pour retourner dans les étages inférieurs de la boutique, où étaient installés les fourneaux.

- Combien de temps ? demanda Oldae.

- Trois heures, répondit durement le Lannik avant d'aller s'engouffrer à son tour dans les profondeurs de sa boutique.

Le Togorien était sensible à la force, Oldae l'avait senti. C'était grâce à lui que le Lannik pouvait façonner les cristaux à l'aide du côté obscur.
Pendant les heures d'attente, Oldae expliqua à Leo la manière par laquelle il devait s'y prendre pour créer son sabre laser à l'aide de la force. Pendant ce temps là, le capitaine s'affaira à l'une de ses activités de prédilection, la sieste.
Lorsque le Lannik revint seul, il portait entre ses mains une petite boîte en acier qu'il donna à Leo.

- Voilà ton cristal, prends en grand soin petit ! lui dit Duvalo.

Leo acquiesça de chef avant d'aller rejoindre son maître. L'artisan grimpa sur son promontoire afin d'obtenir sa paye. Oldae poussa un plis de sa robe et en sortit un sabre laser Jedi qu'il posa sur le comptoir.

- Cela vous suffira-t-il ? demanda le Sith.

- Par le saint cul de la déesse Tantalmen, un sabre Jedi ? l'interrogea le Lannik.

- En effet, approuva Oldae.

Le maître se gratta la barbe en examinant l'ouvrage Jedi et accepta finalement.

- Bien, ça ira.

- Je vous remercie pour tout maître Duvalo, maintenant nous allons vous laisser. Désolé d'avoir pris de votre temps, le remercia Oldae.

- C'est ça, c'est ça et que je vous revois plus avant un moment ! s'écria pour tout salut Duvalo.

Ainsi, les adieux faits, le groupe quitta la boutique pour retourner dans les rues immondes de Dreshdae. Lorsqu'il furent sortis de la ruelle, Oldae se retourna vers Styneth.

- Vous voyez capitaine, il y a toujours meilleur que nous. Vous, je crois que vous avez trouvé votre mentor pour parler aux Sith.
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